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Fossiles vivants et formes archaïques


La Nouvelle Calédonie, vestige du continent de Gondwana

* par Bertrand Richier de Forges, Tanguy Jaffre et Jean Chazeau
ORSTOM, BP A5, Nouméa cedex, Nouvelle Calédonie 


Les fossiles sont les témoins de l'évolution, la preuve objective que la vie existait sur la planète bien avant l'apparition de l'homme.

 Malgré cette évidence, c'est très récemment seulement que l'humanité a pris conscience de l'ancienneté de la Terre 


Même lorsque la fossilisation est excellente, pratiquement seules les formations squelettiques sont conservées, carapaces chitineuses des arthropodes, tests calcaires des échinodermes, coquilles calcaires des brachiopodes ou des mollusques, squelette osseux des vertébrés. 

Parfois, on ne retrouve plus que des empreintes, des moulages et souvent des fragments d'organismes difficiles à interpréter. Les gisements de fossiles bien conservés sont rares et la reconstitution des conditions environnementales de l'époque est souvent très hypothétique.


Aussi, la découverte actuelle d'organismes vivants appartenant à des lignées fossiles, supposées éteintes, est elle importante pour la connaissance de l'histoire, de la géographie, de la biologie et de l'écologie des organismes anciens.


Un fossile vivant est comme une " sonde temporelle ", arrivant du passé, apportant des informations exceptionelles et insolites sur les espèces disparues. Certains de ces organismes panchroniques sont connus depuis longtemps comme les nautiles, les stromatolithes ou Gingko biloba. D'autres, comme le coelacanthe capturé en 1938 sur la côte est de l'Afrique du sud, ont connu un tel engouement qu'ils ont pratiquement vulgarisé le terme de fossile vivant.


 Ainsi, c'est seulement dans la deuxième moitié du XIXe siécle que les premières récoltes dans les profondeurs des océans ont ramené des " fossiles vivants " dont les plus remarquables sont les crinoïdes pédonculés.
Certains organismes apparaissent, au sein de leur groupe, comme archaïques, sans pour cela répondre à la définition de " fossiles vivants ". ).
Les découvertes de ces dix dernières années dans la zone bathyale supérieure de la Nouvelle Calédonie montrent qu'il subsiste bien en profondeur des faunes supposées disparues.



Au Carbonifère et au Permien, la Nouvelle Zélande et la Nouvelle Calédonie se trouvaient à la péripherie du continent de Gondwana qui regroupait l'Afrique, l'Amérique du sud, l'Antarctique, l'Inde, la Nouvelle Zélande et l'Australie. Les données paléomagnétiques permettent de situer leur position dans les hautes latitudes, prés du pôle sud.

 Au Trias et au début du Jurassique, le Gondwana s'est déplacé vers le nord, s'éloignant du pôle, avec pour conséquence un réchauffement climatique de sa marge orientale. La faune marine de cette époque, distincte de celle du sud-ouest Pacifique permet de distinguer une " province Maori ".

 Au Jurassique moyen et supérieur, le continent de Gondwana débute sa fragmentation et l'arrivée d'une faune d'invertébrés benthiques thétysiens est visible dans les dépôts fossiles. Le Crétacé est marqué par l'apparition d'une faune d'invertébrés marins d'origine australe.

 C'est à cette époque que la flore d'angiospermes tels que Notofagus et les Proteaceae auraient colonisé la Nouvelle Zélande et la Nouvelle Calédonie, en provenance d'Amérique du Sud, en suivant la marge antarctique du Gondwana.

 Au début de l'ére tertiaire, la Nouvelle Zélande et la Nouvelle Calédonie se déplacent vers le nord en suivant le mouvement de la plaque indo-australienne†; il n'y a plus de continuité terrestre avec le Gondwana. C'est à la séparation de ces îles du bloc gondwanien avant l'apparition des mammifères que l'on devrait la persistance dans la faune actuelle (ou récente) de la radiation des oiseaux coureurs (Moas, Kiwis, Sylviornis, Cagous) et de formes reptiliennes du mésozoïque comme le Tuatara de Nouvelle Zélande.

http://www.inra.fr/Internet/Produits/dpenv/richies10.htm#fos

 

 
 

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