Cette ère commence il y
a 65 millions d’années et se termine il y a 1.8 million d’années ( avant les
bouleversements climatiques de l’ère quaternaire ). Elle fait suite à la
grande coupure du Crétacé supérieur (fin de l’ère secondaire).
L’ère tertiaire, qui succède donc aux dinosaures et autres reptiles, permet
aux mammifères de réaliser des poussées évolutives très marquées.
Les premiers mammifères marins voient le jour.
Les insectes poursuivent également leur progression. Les poissons, plus
particulièrement les requins et les raies sont très bien représentés dans
les différentes parties de l’ère tertiaire. Les oiseaux, eux aussi se
diversifient.
Les végétaux sont surtout marqués par l’apparition de l’herbe au miocène.
La dentition des mammifères herbivores évolue pour s’adapter à ce nouveau
type de végétation.
Renseignements sur l’éocène, période de l’ère Tertiaire
L’éocéne
s’est déroulée durant la deuxième époque de l'ère tertiaire, entre -54 et
-35 millions d’années. L’éocène semble avoir été la période la plus chaude
du tertiaire.
Une luxuriante végétation tropicale indique que le climat était généralement
humide sur l’ensemble de notre planète dés l'éocène supérieur, des roches
salines ( telles que le gypse, sel gemme, et la potasse ) se déposent dans
beaucoup de bassins : ces dépôts traduisent une intense évaporation, en
relation avec des périodes d’importante sécheresse.
1- Les
animaux
A l’éocène, de nombreux
animaux se développent: les ongulés, les cétacés, les sirenens, les
proboscidiens ( ils ont des formes fossiles voisines des éléphants ), les
chiroptères...
De plus, les carnivores, les rongeurs et les primates se diversifient.
Le premier cétacé pakicetus (1m80) vivait dans
les marécages du Pakistan, il y a 53 millions d’années. Possédant une
fourrure et des comportements de phoque, il est pourtant un descendant des
ongulés terrestres.
A cette époque se sont aussi développés de nouveaux mammifères tels que les
chevaux, les rhinocéros, les tapirs, les ruminants, les baleines et les
ancêtres de l’éléphant
Il y avait aussi des "vampires", c’est à dire les ancêtres de la
chauve-souris.
De tous les animaux qui ont vécu pendent l’éocène, aujourd’hui il en reste
très peu, comme le crocodile. Les autres ont ou disparu ou, comme ils se
sont énormément diversifiés, les descendants datent d’après.
- La faune marine :
Dans les mers, il y avait
beaucoup d’animaux unicellulaires à coquille: les foraminiféres.
Les formes planctoniques sont microscopiques, alors que celles qui vivent
sur le fond peuvent être un peu plus grandes. Les nummulites sont très
communes à l’éocène. Les poissons , en très grand nombre, évoquent déjà les
mers chaudes actuelles : elles comportent avant tout des poissons osseux
ainsi que des poissons cartilagineux. L’éocène marque l’origine, ou le
développement, de groupes majeurs qui persisteront jusqu’à l’époque
actuelle.
* le campanile :
Le campanile giganteum, un
coquillage fossile, peut atteindre une soixantaine de centimètres au maximum
: c’est le plus grand des gastéropodes connus à l’éocène. Avec lui vivait,
dans les mers chaudes d’Europe, une faune de mollusques extraordinairement
diversifiée.
* les nummulites :
Avec beaucoup d’espèces
dépassant1 cm de diamètre, les nummulites sont parmi les géants des
foraminifères. Leur coquille calcaire, appelée aussi test, a la forme d’un
disque contenant un grand nombre de petites loges disposées en spirale. Ils
sont caractéristiques des mers très chaudes et peu profondes de l’éocène et
de l’oligocène (- 40 millions d’années). Dans un bassin de Paris, les restes
de l’espèce des Nummulites Loevigatus se sont accumulés pour former un
calcaire appelé "la pierre à liards". Ces fossiles ont été formés il y a 46
millions d’années, à l’époque du lutécien inférieur.
-
les sarigues :
Venus d’Amérique du nord
avant l’ouverture de l’Atlantique Nord les sarigues sont les seuls
mammifères marsupiaux qui aient fait irruption en Europe, et encore ils ne
furent connus qu’a l’éocène supérieur. Actuellement, les sarigues sont plus
couramment appelés les oppusums.
2- La
végétation A l’éocène les flores
tropicales à sub-tropicales s’étendent au-delà de 50°C de latitude tandis
que les latitudes très élevées se couvrent de forêt à feuilles caduques vers
les basses latitudes en même temps qu’une diminution de la diversité qui
s’accroîtra de nouveau à l’oligocène. Comme arbres il y avait déjà des
palmiers et des séquoias.
http://ecole.orange.fr/.collegegalaberte/travcroises/base/tertiaire.htm